lundi 26 janvier 2009

Un weekend en Lorraine

Quand l'automobile va mal, je bricole... enfin, j'utilise mes mains dirons-nous...


Un week-end plutôt manuel en effet : vendredi soir, j'ai suivi un cours d'initiation à la gravure, cours qui permet de survoler rapidement quelques techniques de gravure (résine mou, résine dure, lino, directe...) et d'encrage pour tirer les gravures... Bref, un truc super zen qui a un bienfait assez incroyable pour le stressé moyen de l'industrie automobile.
Le temps de garer la voiture sur une place gratuite et de se faufiler à travers la foule qui rentre gentiment du travail, j'ai fini par arriver... à l'heure, certes, mais tout tendu de la semaine...
Au final, à la sortie de la séance, 3 heures plus tard, j'étais détendu et prêt à passer un weekend paisible. Peut-être est-ce l'effet des solvants ou bien la gentillesse des artistes mais qu'importe, c'est radical. Le résulat du tirage n'est pas à la hauteur de la détente ressentie mais bon, on ne peut pas être dans la métallurgie et artiste en même temps... Quoique...



Samedi matin, levé aux aurores, j'ai attaqué la construction de mon meuble télé... Oui, ca fait 2 semaines que je lorgne sur un meuble télé (oui, même si on n'a pas de télé, on a le droit d'avoir un meuble télé) chez Ikéa mais que le prix et le côté standard de la chose m'empêchent de faire le pas. Du coup, après quelques griffonnages sur un coin de nappe, j'ai fini par en concevoir un, réplique de celui que j'ai vu chez Ikéa mais pas standard - "parce que c'est moi qui l'ait fait" - et pas cher - "parce que c'est moi qui l'ait fait" - enfin, j'ai un doute sur le dernier point compte tenu de l'investissement dans les matériaux et le temps passé.
Bref, en 3 heures de temps, j'avais mesuré, percé, tourillonné, fixé, calé, emboîté... et le résultat, le voici... Il ne me reste que le plus dur : la façade, les charnières, les glissières, la peinture et que le tout ressemble a quelque chose... Qu'est ce qu'il faut pas faire pour avoir la zen attitude par les temps qui courent...

Enfin, après toutes ces émotions, un petit match de foot amical l'après-midi et un anniversaire camerounais le soir... Ce matin, lundi, j'étais en pleine forme et tout détendu, mais pour combien de temps...?

mardi 20 janvier 2009

Allez, après tant de gravité, un peu d'écologie...

"Si les abeilles venaient à disparaître, l'espèce humaine suivra peu après", a déclaré un jour Albert Einstein

Le Parlement européen au secours des abeilles
Environnement - 18-11-2008 - 15:39

L'apiculture est pratiquée en Europe depuis des siècles et appartient à son héritage culturel. Durant des millénaires, les abeilles n'ont fait que produire du miel et favorisé la pollinisation de nos champs. Mais aujourd'hui, l'agriculture moderne et les changements environnementaux menacent leur survie. C'est pourquoi les députés européens demandent à la Commission européenne d'agir d'urgence afin de sauver les abeilles.

"Si les abeilles venaient à disparaître, l'espèce humaine suivra peu après", a déclaré un jour Albert Einstein. Plus de 50 ans après sa mort, c'est au tour de M. Neil Parish (Britannique, membre du Groupe du Parti populaire européen et des Démocrates européens- PPE-DE), président de la commission de l'agriculture du Parlement européen, de citer le célèbre physicien afin d'insister sur le caractère urgent de la situation. "Si nous négligeons la population apicole mondiale cela aura des conséquences dramatiques sur nos ressources alimentaires mondiales déjà largement entamées", a-t-il expliqué.

La chaîne alimentaire menacée

Winnie l'Ourson avait pour habitude de dire que "la seule raison d'être d'une abeille est de produire du miel. Et la seule raison de faire du miel est pour que je puisse en manger." Aujourd'hui, la gravité est de mise: l'extinction des abeilles ne suppose pas uniquement la mise en péril de la production de miel. La diminution du nombre d'abeilles dans le monde entier, mais surtout en Europe, constitue une menace envers la pollinisation des plantes et, par conséquent, envers la production alimentaire.

Les scientifiques estiment que 76% de notre production alimentaire dépend de l'apiculture et 84% des variétés de légumes produites en Europe dépendent de la pollinisation. Les abeilles sont donc indispensables afin de garantir la biodiversité du royaume floral. S'il n'y a plus d'abeilles, c'est toute la chaîne alimentaire qui sera interrompue.

Pourquoi les abeilles disparaissent-elles?

La réduction significative du pollen et du nectar, notamment à cause de l'extension de la monoculture agricole sur de vastes zones, est l'une des causes principales de l'extinction des abeilles. Celles-ci ne trouvent plus suffisamment de nectar, une des bases de leur alimentation. Sans ressources alimentaires adéquates, les abeilles deviennent vulnérables face aux parasites, virus et autres maladies.

Parmi les autres responsables on retrouve le changement climatique, l'utilisation de pesticides et même les champs électromagnétiques que dégagent les pylônes d'électricité et les téléphones portables.

Que peut-on faire?

"Nous devons investir davantage dans la recherche apicole afin d'établir les causes exactes de la diminution du nombre d'abeilles et pour mettre urgemment en place des mesures afin de combattre leur extinction", a déclaré M. Parish.

Afin de lutter contre la malnutrition des abeilles, les députés européens proposent de créer des "zones de régénération écologique" en particulier dans les grandes régions de culture arable. Les zones où poussent des plantes riches en nectar pourraient être créées dans ces champs difficiles à cultiver. C'est en tout cas la solution proposée par la commission parlementaire de l'agriculture.

Le mercredi 19 novembre 2008, un débat se tiendra à Strasbourg lors de la session plénière, basé sur une question orale et sera suivi par un projet de résolution parlementaire sur l'apiculture. Ensuite, les députés exigeront que la Commission européenne prenne les mesures nécessaires afin d'agir au plus vite.

REF. : 20081114STO42063

mercredi 14 janvier 2009

Un nouveau type d'armes à Gaza...

Al-Arish (Egypte), envoyée spéciale

Des blessés d'un type nouveau – adultes et enfants dont les jambes ne sont plus que des trognons brûlés et sanguinolents – ont été montrés ces derniers jours par les télévisions arabes émettant de Gaza. Dimanche 11 janvier, ce sont deux médecins norvégiens, seuls occidentaux présents dans l'hôpital de la ville, qui en ont témoigné.

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Les docteurs Mads Gilbert et Erik Fosse, qui interviennent dans la région depuis une vingtaine d'années avec l'organisation non gouvernementale (ONG) norvégienne Norwac, ont pu sortir du territoire la veille, avec quinze blessés graves, par la frontière avec l'Egypte. Non sans ultimes obstacles : "Il y a trois jours, notre convoi, pourtant mené par le Comité international de la Croix-Rouge, a dû rebrousser chemin avant d'arriver à Khan Younès, où des chars ont tiré pour nous stopper", ont-ils dit aux journalistes présents à Al-Arish.

Deux jours plus tard, le convoi est passé, mais les médecins, et l'ambassadeur de Norvège venu les accueillir, furent bloqués toute la nuit "pour des raisons bureaucratiques" à l'intérieur du terminal frontalier égyptien de Rafah, entrouvert pour des missions sanitaires seulement. Cette nuit-là, des vitres et un plafond du terminal furent cassés par le souffle d'une des bombes lâchées à proximité.

"A 2 MÈTRES, LE CORPS EST COUPÉ EN DEUX; À 8 MÈTRES, LES JAMBES SONT COUPÉES, BRÛLÉES"

"A l'hôpital Al-Chifa, de Gaza, nous n'avons pas vu de brûlures au phosphore, ni de blessés par bombes à sous-munitions. Mais nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d'armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l'acronyme DIME – pour Dense Inert Metal Explosive", ont déclaré les médecins.

Petites boules de carbone contenant un alliage de tungstène, cobalt, nickel ou fer, elles ont un énorme pouvoir d'explosion, mais qui se dissipe à 10 mètres. "A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d'aiguilles. Nous n'avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d'amputés. Il y a eu des cas semblables au Liban sud en 2006 et nous en avons vu à Gaza la même année, durant l'opération israélienne Pluie d'été. Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes", ont-ils expliqué.

Un médecin palestinien interrogé, dimanche, par Al-Jazira, a parlé de son impuissance dans ces cas : "Ils n'ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire." Selon la première équipe de médecins arabes autorisée à entrer dans le territoire, arrivée vendredi par le sud à l'hôpital de Khan Younès, celui-ci a accueilli "des dizaines" de cas de ce type.

Les médecins norvégiens, eux, se sont trouvés obligés, ont-ils dit, de témoigner de ce qu'ils ont vu, en l'absence à Gaza de tout autre représentant du "monde occidental" – médecin ou journaliste : "Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ? Se peut-il qu'au XXIe siècle on puisse enfermer 1,5 million de personnes et en faire tout ce qu'on veut en les appelant terroristes ?"

Arrivés au quatrième jour de la guerre à l'hôpital Al-Chifa qu'ils ont connu avant et après le blocus, ils ont trouvé un bâtiment et de l'équipement "au bout du rouleau", un personnel déjà épuisé, des mourants partout. Le matériel qu'ils avaient préparé est resté bloqué au passage d'Erez.

"Quand cinquante blessés arrivent d'un coup aux urgences, le meilleur hôpital d'Oslo serait à la peine, racontent-ils. Ici, les bombes pouvaient tomber dix par minutes. Des vitres de l'hôpital ont été soufflées par la destruction de la mosquée voisine. Lors de certaines alertes, le personnel doit se réfugier dans les corridors. Leur courage est incroyable. Ils peuvent dormir deux à trois heures par jour. La plupart ont des victimes parmi leurs proches, ils entendent à la radio interne la litanie des nouveaux lieux attaqués, parfois là où se trouve leur famille, mais doivent rester travailler… Le matin de notre départ, en arrivant aux urgences, j ai demandé comment s'était passé la nuit. Une infirmière a souri. Et puis a fondu en larmes."

A ce moment de son récit, la voix du docteur Gilbert vacille. "Vous voyez, se reprend-il en souriant calmement, moi aussi…"

Sophie Shihab, Le Monde

lundi 12 janvier 2009

Louise - Michel


"Vraiment nimp"

Oui, là, on peut pas dire autre chose, j'attendais un film sur la France d'en bas, j'ai été servi façon ch'ti avec une histoire complètement irrationnelle, du grand n'importe quoi avec des moments tantôt marrants, tantôt surprenants. Bref, on sait pas bien où ils veulent en venir si ce n'est de faire une histoire déglinguée qui fait penser à Bernie en moins abouti esthétiquement.

Zidane est mort ... Vive Gourcuff !!!

samedi 10 janvier 2009

Burn after Reading


"Franchement un bon moment"

Une histoire complètement loufoque servie par des prestations inattendues de G. Clooney, B. Pitt et J. Malkovitch. Une histoire où l'on se laisse emmener facilement. Une histoire qu'on quitte à regret quand les lumières se rallument.

Un bémol toutefois, parce qu'il en faut un, sur la construction un peu grossière des séquences (même moi, je l'ai vu). Mais les quelques scènes avec le patron de la CIA sont poilantes à souhait et font vite oublier ce détail ; un décalage rarement atteint dans les services secrets américains...

Avis aux amateurs des frères Cohen

ps : le festival télérama va avoir lieu fin Janvier, un panel de bons films à ne pas rater pour rattraper l'année !

vendredi 9 janvier 2009

The Spirit


"Zzz"

Vu aussi avec Manu, le lendemain.

On connaît SinCity, on connaît 300, on commence à connaître Frank Miller version 7e art. Malheureusement, le problème est là. En effet, l'esthétisme est toujours de mise dès que le scénario se fait un peu léger, c'est tout le soufflet qui tombe. J'avoue, j'ai piquer un petit somme tellement je trouvais le temps long. Au final, les costumes des héroines (minimalistes) valent le détour, le reste non.

jeudi 8 janvier 2009

Secret Défense


"Mouais"

Vu avec Manu quelques jours après le passage à l'an 2009.

Pas grand chose à en dire si ce n'est que l'impression générale à la sortie du film est un peu mitigée, le scénario est un peu bancal mais le suspense est plutôt bien mené.

jeudi 1 janvier 2009

2 0 0 9








Tous mes voeux de bonheur et de prospérité pour cette nouvelle année !



:)