mardi 25 octobre 2011

Bien joué Messieurs les Français !

Le 23 octobre, les All Blacks ont remporté la Coupe du monde au terme d'une compétition organisée avec brio. Mais sur le terrain, la prouesse était dans le camp français, admet le New Zealand Herald

Comme pays d'accueil de la Coupe du monde de rugby, impossible de reprocher la Nouvelle-Zélande de ne pas s'être démenée. Le pays a tout donné, c'est peu de le dire. Pendant la finale qui leur a permis de gagner le trophée Webb Ellis [le 23 octobre], en revanche, les All Blacks n'ont pas brillé. Ils ont même été un peu chanceux. L'interminable attente est enfin terminée, les noms resteront gravés dans l'histoire et les détails s'effaceront. Comme l'a dit le grand Richie McCaw [capitaine des All Blacks], la légende est en marche.

Les performances individuelles vont s'estomper. Les huit points de la Nouvelle-Zélande résisteront à l'épreuve du temps, mais les sept points de la France tomberont dans l'oubli. Une finale de Coupe du monde n'est pas un match ordinaire, les commentaires ordinaires sont donc hors de propos. La victoire, c'est tout ce qui compte. Les All Blacks se sont accrochés à leur point d'avance avec un jeu sans prise de risque pendant les quatre dernières minutes, pour l'emporter avec un score venu tout droit des années 50.

Pourtant, si ça n'avait été qu'un banal match d'essai, on aurait pu dire à juste titre que la meilleure équipe a perdu. Au stade Eden Park, les Français ont donné tort avec brio à tous ceux qui doutaient d'eux. Avec une meilleure technique, ils auraient réussi un drop de dernière minute et seraient peut-être parvenus à une victoire extraordinaire.

Si plusieurs anciens capitaines des All Blacks, notamment Sean Fitzpatrick, avaient averti le public néo-zélandais, très confiant, de ne pas sous-estimer la France, un climat de fait accompli* régnait tout de même avant le match à cause des performances françaises pendant le tournoi.

Le jeu des Français, contre le public, contre toute attente, contre l'équipe donnée favorite par la majorité, et en terrain ennemi, nous a évité la raclée unilatérale que beaucoup avaient prédite et a transformé le match en une fabuleuse bataille. Toutes les moqueries placardées sur les murs de l'hôtel de l'équipe française ont réveillé leur amour-propre et ont ajouté un nouveau chapitre formidable à l'histoire de la Coupe du monde entre la Nouvelle-Zélande et la France. La capacité des Français à renaître de leurs cendres n'est pas un mythe, tout comme le fait qu'ils ne sont jamais aussi dangereux que lorsque leurs ego sont amochés. La France a repris le dessus grâce au coup de pied lamentable de Piri Weepu, et ne s'est plus arrêtée.

En vérité, les All Blacks se sont à de nombreuses reprises montrés hésitants, médiocres et désorganisés. C'est une défense intrépide qui l'a emporté. Leur jeu d'attaque si souvent vanté a été éclipsé par les objectifs de la France.

Le capitaine français, Thierry Dusautoir, a été exceptionnel, l'homme du match, et son compagnon de troisième ligne, Imanol Harinordoquy, le suivait de près. Les All Blacks ont capitulé à la mi-temps, en cherchant la touche.

Se montrer à la hauteur des attentes, gérer la pression du match à domicile et affronter les critiques ne sont pas des tâches faciles dans ce pays fou de rugby, et seuls les plus forts survivent. Graham Henry [l'entraîneur des All Blacks], Richie McCaw et consorts ont été extraordinaires. Il ne faut toutefois pas oublier de rendre hommage à la France. Nous avons dénigré leurs efforts remarquables en 1999 et en 2007. Cette fois-ci, nous avons vu l'ampleur de leur talent et de leur ardeur, sur notre propre terrain.

Note :* En français dans le texte

vendredi 14 octobre 2011

Rencontresaxv.fr lance le Bingo Christian Jeanpierre


Face à l’élan de solidarité soulevé depuis le début de la Coupe du monde de rugby pour mettre un terme à la carrière de Christian Jeanpierre comme commentateur (tout court) rugby, rencontresaxv.fr lance le Bingo Jeanpierre. Vous souhaitez participer?

mercredi 8 juin 2011

Thil à Dijon

A la recherche d'un attaquant depuis le départ annoncé de Sebastian Ribas, meilleur buteur de Ligue 2 cette saison, le DFCO devrait enregistrer dans les jours prochains l'arrivée d'un autre ancien meilleur buteur de L2, Grégory Thil. Le club a confirmé mercredi sur son site internet avoir trouvé un accord avec le boulonnais pour un contrat de trois ans, avec une année supplémentaire en option. Il s'agira là de la seconde expérience de Thil en Ligue 1 après une saison 2009-2010 minée par une grave entorse à la cheville avec Boulogne-sur-Mer. Le club dijonnais s'attache lui un attaquant d'expérience, auteur de 15 buts en 38 matches cette saison. Egalement suivi par Brest, Lens et Caen, le meilleur buteur de l'histoire de Boulogne (106 buts) se donne donc à 31 ans une dernière chance de réussir dans l'élite.

Patrice Carteron a par ailleurs annoncé le départ de son gardien de but, Franck Grandel, dont le contrat arrive à terme le 30 juin prochain.

mercredi 18 mai 2011

très bien cette nouvelle présentation, c'est vrai qu'il n'y avait plus trop de neuf sur Boulouboulou.
ce sympatique bistro de quartier souffrirai t'il de la concurrence acerbe des géants Fessebook et compagnie ? il faut lutter pour maintenir les honnêtes petits commerçants de quartier !

dimanche 13 février 2011

La question existentielle du dimanche....


Ca me parait essentiel pour bien commencer ce dimanche de répondre à cette question...

mardi 11 janvier 2011

Auxerre tient son attaquant

Elu meilleur joueur du dernier championnat sénégalais lors de la phase retour, le jeune attaquant du Jaaraf Dieylani Fall, 21 ans, s'est engagé mardi pour quatre ans et demi avec l'AJ Auxerre. Fall, qui était convoité par Rennes et plusieurs clubs allemands, est la deuxième recrue d'Auxerre lors de ce mercato hivernal après l'attaquant sud-coréen Jung Jo-Gook. [vu dans l'Equipe]


Apparament, l'info est fraiche du mois de septembre dernier, cf lien du titre de ce post